Le Printemps isérois
« L'action sociale ne concerne pas seulement le secteur médical »
Marié, père de quatre enfants, Didier Frémy a connu différentes expériences professionnelles en matière de ressources humaines dans les domaines de la santé et de l'action sociale. Il est candidat aux élections départementales, dans le canton de La Tour-du-Pin, sous la bannière du Printemps isérois.
Pour Didier Frémy, en milieu rural, toutes les problématiques sont croisées. Qu'il s'agisse de mobilité, d'action sociale, d'accès au numérique, de vitalité commerciale... « Il ne faut pas que les territoires deviennent des dortoirs des banlieues grenobloises et lyonnaises. L'aménagement du territoire doit s'imposer aux collectivités et les liens entre le Département et chacune d'entre elles doivent se multiplier. Seul, le Département ne peut rien faire. Il faut créer une dynamique collective », assure-t-il.
Pour le candidat du Printemps isérois, il faut permettre aux personnes âgées d'avoir des perspectives de mobilité. Ainsi, ce sont les services départementaux qui doivent se déplacer pour aller à leur rencontre. Il estime qu’il faut créer des maisons de santé et inciter les professionnels à s'installer en milieu rural. Mais l'action sociale ne concerne pas seulement le secteur médical. Elle est aussi liée à la présence de services et de commerces dans les territoires. « Nous souhaitons donc mettre en place des maisons de département avec des services dédiés aux personnes âgées et agir vers les porteurs de projets pour recréer des liens. Aujourd'hui, si nous préférons le maintien des personnes âgées à domicile plutôt que leur installation en Ehpad (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), il faut recréer une dynamique. Cela passera aussi par la lutte contre la fracture numérique, car il y a encore de nombreuses personnes qui ne sont pas connectées. Pour moi, le déploiement de la fibre optique a pris beaucoup de retard dans le département », précise-t-il.
Le candidat a aussi indiqué sa volonté de développer les circuits courts. Il souhaite que les agriculteurs puissent déposer leur production auprès de centrales d’achat qui soient installées dans les territoires. Pour lui, il faut organiser cette filière et faire en sorte qu’il y ait moins d’intermédiaires.
