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Festival Berlioz : un final tout en Pastorale

Marianne Boilève
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Sous le thème du Retour à la vie, Le festival Berlioz s'est achevé par une Pastorale pour la planète dirigée par Florence Equilbey.

 Festival Berlioz : un final tout en Pastorale

« Soufflez, ouragans ! Criez, forêts profondes ! Croulez rochers ! Torrents, précipitez vos ondes ! » Lundi soir, les vers de cette Invocation à la nature, extraits de la Damnation de Faust de Berlioz, ont résonné curieusement dans l'auditorium du château Louis XI de La Côte-Saint-André.
Difficile de ne pas faire le lien entre le propos du concert de clôture du festival Berlioz, baptisé Pastorale pour la planète, et les événements climatiques dramatiques qui ont dévasté des régions entières en Europe et en Amérique ces dernières semaines.
De La Tempesta (introduction des Créatures de Prométhée) de Beethoven à l'Orage de Reicha en passant par Berlioz (extrait de la Symphonie fantastique) ou Weber, l'Insula Orchestra a offert au public un programme tumultueux, somptueux, achevé par une Pastorale toute en finesse, dirigée avec puissance et légèreté par Laurence Equilbey et ses mains-oiseaux.

Marianne Boilève