POMMES DE TERRE
Un rebond des prix demandé

Le Groupement des producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen (NEPG) alertent sur la nécessité de revoir à la hausse les contrats de pommes de terre. La filière va en effet conclure l’année avec des prix en baisse.  

Un rebond des prix demandé
Cette année, les contrats ont baissé de 5 à 20 €/t en fonction du type de pommes de terre et du pays de production, indique le NEPG. ©Pixabay

Face à la hausse des coûts de production, une revalorisation des contrats de pomme de terre est nécessaire pour l’an prochain, a alerté le 19 novembre dernier dans un communiqué de presse le Groupement des producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen (NEPG). Les prix contractualisés pour 2022-2023 doivent augmenter « d’au moins 30 à 40 €/t », estiment-ils, faute de quoi une baisse des surfaces est à prévoir. Cette année, les contrats ont baissé de 5 à 20 €/t en fonction du type de pommes de terre et du pays de production, indique l’organisation. Le NEPG souligne des coûts de production déjà en forte hausse côté carburant, électricité, avec par ailleurs une « énorme pression du mildiou », responsable en 2021 de grosses dépenses en produits phytosanitaires. Le renchérissement des engrais de « plus de 50 % pour la potasse, et de 200 à 300 % pour l’azote » jouera sur la récolte 2022. Pour ce qui est du bilan 2021, le NEPG parle d’une récolte « moyenne à bonne » dans sa zone (Belgique, Allemagne, France, Pays-Bas), à 22,7 Mt (-3,4 %). « Cette baisse [de production], associée à la reprise de la plupart des flux d’exportation de produits transformés, conduit à un certain équilibre entre l’offre et la demande actuelles », indique le NEPG.

Agrapresse