Entreprises du paysage
Horticulture : la FNPHP veut un plan de soutien

La FNPHP craint 400 M€ de pertes en 2020.
Horticulture : la FNPHP veut un plan de soutien

Un mois après que Didier Guillaume avait annoncé un « plan particulier » pour le secteur horticole, et dix jours après que la Commission européenne l'a exclu de son paquet de mesures d'urgence, la FNPHP (1) se retourne donc vers le gouvernement français.

Dans un communiqué paru le 30 avril, elle lui propose un « plan de soutien et de relance » pour le secteur, qui aurait déjà essuyé en France 200 M€ de pertes, et s'apprêterait à en subir 400 M d'ici la fin d'année.

La principale mesure n'est pas nouvelle : la FNPHP demande depuis plusieurs semaines un texte national autorisant officiellement l'accueil du public chez les détaillants ; le 1er avril, la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher avait donné un feu vert oral au redémarrage du commerce des plants potagers, suivi de manière éparse selon les départements.

Autre mesure phare : la relance des chantiers de paysage. C'est, selon la FNPHP, « le levier le plus efficace (pour l'Etat) de soutenir les entreprises et diminuer son soutien financier ».

En la matière, la FNPHP demande « la prise en charge à 80% des pertes des entreprises, l'exonération de l'ensemble des charges patronales pour les employeurs et l'élargissement des aides à l'ensemble des acteurs de la filière pour leurs pertes en végétal ».

La FNPHP ne désespère par non plus d'aides financières venant de l'UE.

 

Source : Agra

 

(1) Fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières