Soutien à la filière viticole
Les vins IGP demandent une seconde distillation de crise

Marianne Boilève
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Pour la Confédération des vins IGP de France, cette mesure permettrait de soutenir les marchés et éviter que cette pandémie ne se transforme en véritable catastrophe économique.

Les vins IGP demandent une seconde distillation de crise
Pour la Confédération des vins IGP de France, cette nouvelle distillation soulagerait la trésorerie des entreprises et faciliterait le maintien de l'emploi.

«Les mêmes maux nécessitent les mêmes remèdes: la Confédération des vins IGP de France demande la mise en œuvre d’une nouvelle distillation de crise.» Dans un communiqué publié le 7 décembre, VinIGP fait remarquer «qu’alors que le premier confinement impactait principalement la récolte 2019, celui-ci va nécessairement impacter la récolte 2020». Tant la distillation de crise que les exonérations de charges «ont porté leurs fruits» et ont permis à l’ensemble des entreprises «de passer ce cap qui aurait pu leur être fatal».

Mesure de soutien

La mise en œuvre d’une nouvelle distillation à hauteur des prix «apparaît pour la Confédération comme une nécessité». Cette mesure «viendrait soutenir les marchés et éviter que cette pandémie ne se transforme en véritable catastrophe économique». «Si la filière a mobilisé une part importante du budget de son plan national d’aides [viticoles] dans cette mesure de soutien, cela doit être mis au regard des bénéfices que cela a procuré», justifie Gérard Bancillon, président de VinIGP, citant la trésorerie des entreprises et le maintien de l’emploi dans les territoires viticoles.

Source : Agrafil