PAIT

Bassin grenoblois : l'installation, préoccupation majeure du conseil de l'alimentation

Pas d'approvisionnement local sans producteurs locaux. Cette apparente lapalissade met en évidence le défi que doivent relever les territoires soucieux de leur autonomie alimentaire. C'est le cas de la "grande région grenobloise", engagée dans un Plan alimentaire interterritorial (PAIT) reconnu par l'Etat depuis l'an dernier. En effet, 40% des agriculteurs de son territoire partiront à la retraite d'ici dix ans. Voilà pourquoi le PAIT a fait de la transmission et de l'installation les axes centraux de son deuxième conseil alimentaire qui se réunira en visio-conférence le 14 juin prochain (lien communiqué après inscription).

Urgence

Installé en avril 2019, ce conseil fédère acteurs institutionnels, chambres consulaires, socio-professionnels, associations et collectifs citoyens dans le but de « cultiver ensemble la transition alimentaire ». Au programme de sa deuxième édition, des témoignages d'acteurs (notamment de techniciens, de nouveaux installés ou de citoyens impliqués dans l'aide à l'installation) pour prendre la mesure de l'enjeu, ainsi que des exposés sur des initiatives et des exemples d'accompagnement locaux (fermes communales, politiques foncières soutenues par les collectivités et/ou la Safer…). Autant d'éléments susceptibles d'inspirer et de faire émerger de nouvelles pistes d'actions pour le PAIT. Car « il y a urgence à agir », alertent les neufs territoires engagés dans la démarche.

MB

(1) Le PAIT rassemble neuf territoires : la ville de Grenoble, Grenoble-Alpes-Métropole, les communautés de communes du Grésivaudan, du Pays voironnais, du Trièves et de Saint-Marcellin-Isère-Communauté, l'espace Belledonne ainsi que les deux parcs naturels régionaux du Vercors et de la Chratreuse.

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