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Lait de chèvre : il y a urgence sur les prix

Tous les indicateurs sont au rouge pour les producteurs de lait de chèvre, indique la Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec) qui demande des hausses de tarifs vitales et urgentes.

Lait de chèvre : il y a urgence sur les prix

Dans un communiqué du 3 novembre, la Fédération nationale des éleveurs de chèvres demande de « revaloriser le prix du lait de chèvre et compte sur la loi Egalim2 pour faire en sorte que cette hausse nécessaire du prix du lait se répercute dans le résultat des négociations commerciales ». Comme de nombreux secteurs d’activité, les éleveurs caprins sont victimes des hausses de prix : celle de l’alimentation animale et de l’énergie en premier lieu. Or « le prix du lait de chèvre actuel est insuffisant », s’inquiète la Fnec qui pointe une hausse de l’indice des prix d'achat des moyens de production agricole (Ipampa) de + 7,7 % par rapport à l’année dernière. « Rien que pour l’alimentation des chèvres, le sous-indice Ipampa-aliment acheté a pris + 10,4 % en un an », précise le communiqué. La Fnec réclame aux laiteries une hausse du prix du lait payé au producteur d’au moins 60 € / 1000 l pour couvrir l’intégralité de la hausse des coûts. Car, « avec les 782 € / 1000 l payés en moyenne ces 12 derniers mois (août 2020 à août 2021), les éleveurs ne pourront pas tenir », insiste le syndicat national des éleveurs de chèvres.