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Foncier

Le statut du fermage, un contrat fondamental

Co-président de la section départementale des fermiers et métayers depuis plus de dix ans, Jean-Pierre Michallat vient d’être élu au conseil d’administration de la section nationale. Céréalier à Moirans, il est aussi membre de la commission consultative des baux ruraux. 

Par Isabelle Brenguier
Le statut du fermage, un contrat fondamental
Jean-Pierre Michallat vient d'être élu au conseil d'administration de la section nationale des fermiers et métayers (SNFM).

Pourquoi vous intéressez-vous à cette question du fermage ?  « Je considère que c’est une question primordiale, car elle touche au sujet du foncier qui est la base du métier d’agriculteur. Ce métier, on ne peut l’exercer si on n’a pas accès à du foncier. Quand on sait qu’en Isère, 80 % de la surface agricole utile n’appartient pas aux exploitants, le contrat du fermage trouve toute son importance. Grâce à lui, on assure la pérennité des exploitations. Si dès le départ, tout est mis par écrit, on part sur de bonnes bases. Sans lui, sans l’établissement de relations bien établies, on reste dans la précarité. C’est pourquoi, sa défense me semble aussi indispensable. Mais cela implique une veille permanente sur le sujet. Je m’intéresse aussi à cette question parce qu’elle nous place dans une relation contractuelle, dans une relation humaine, et qu’elle nécessite un engagement de confiance entre deux personnes, une qui d...

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