Contrôles
Etiquetage des viandes : plus de 30% d'anomalies, la traçabilité en cause

La DGCCRF met en avant des failles dans la gestion de la traçabilité.
Etiquetage des viandes : plus de 30% d'anomalies, la traçabilité en cause

Une enquête publiée par la DGCCRF (Répression des fraudes) le 7 août montre un taux d'anomalies de « plus de 30% » dans l'étiquetage et la traçabilité des viandes bovines, ovines, porcines et de volailles.

En 2018, les inspecteurs de Bercy ont réalisé 2 150 contrôles dans 1 926 établissements, de la production à la distribution.

Résultat : 951 avertissements et 164 procès-verbaux, notamment pour des cas de "francisation" et des mentions abusives (race ou signe de qualité).

En boucheries traditionnelles et dans les rayons à la coupe des grandes surfaces, les enquêteurs pointent « l'absence fréquente de la mention d'origine, notamment pour la viande de veau ».

« Dans la plupart des cas, dès lors que l'origine des animaux est française, les professionnels s'abstiennent d'indiquer l'origine », expliquent les Fraudes.

Dans les rayons libre-service, les contrôleurs ont notamment relevé des promotions « approximatives, voire trompeuses ».

Loin d'évoquer des fraudes généralisées, la DGCCRF met en avant des failles dans la gestion de la traçabilité : pas d'autocontrôles ni de vérifications, erreurs de saisie, manque de formation, etc. « Les établissements qui respectent aujourd'hui parfaitement ces procédures sont ceux qui ont précédemment été contrôlés», précise d'ailleurs la DGCCRF.

Source : Agra