Apiculture
Un taux de mortalité hivernal stable en 2020-2021

La plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale (Esa) estime dans la synthèse publiée le 7 juillet que le taux de mortalité hivernale des ruches pour la saison 2020-2021 s’élèverait à 24,8 %.

Un taux de mortalité hivernal stable en 2020-2021
Les chiffres pour cette nouvelle saison sont issus des réponses de 16 000 apiculteurs.

La plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale (Esa) estime dans la synthèse publiée le 7 juillet que le taux de mortalité hivernale des ruches pour la saison 2020-2021 s’élèverait à 24,8 %, contre 20,9 % en 2019/20 et 29,4 % en 2017/2018.

Les chiffres pour cette nouvelle saison sont issus des réponses de 16 000 apiculteurs volontaires, et prennent également en compte les colonies faibles, sans reines ou endommagées par des accidents.

En ne considérant que les colonies mortes, comme le font certaines organisations, le taux chute à 15,8%, précise l’Esa. La mortalité varie avec la taille des exploitations, avec des taux estimés « à 29,3%, 26,1% et 23,3% pour les apiculteurs ayant mis en hivernage respectivement moins de dix colonies, de dix à 49 colonies, et plus de 50 colonies ».

« Seule une région, l’Occitanie présente un taux de mortalité supérieur à 20% en considérant seulement les colonies mortes », soulignent les experts.

Avec des intervalles de confiance importants faute de réponse, plusieurs départements du bassin céréalier, dont l’Aisne, l’Eure, l’Eure-et Loire, le Loir-et-Cher, ainsi que l’Ain présentent également des mortalités dépassant les 20% en prenant en compte les seules colonies mortes.

Au total, l’Esa précise que 61,4% des répondants « indiquent que leurs pertes étaient sensiblement identiques ou plus faibles que celles de l’hiver précédent ».