Foncier
Artificialisation : pas de moratoire sur les plateformes logistiques

Marianne Boilève
-

S'il refuse d'étendre aux plateformes logistiques le moratoire prévu sur les zones commerciales de plus de 10 000 m2, le président Macron a promis de veiller à ce que les objectifs des Sraddet soient  repris localement pour diviser par deux l’artificialisation.

Artificialisation : pas de moratoire sur les plateformes logistiques
«Il faut avoir une approche différenciée sur les plateformes logistiques. Si l’on souhaite développer le fret ferroviaire ou fluvial, nous aurons besoin de ces plateformes, et nous travaillerons donc au cas par cas», a plaidé Emmanuel Macron.

Devant les citoyens de la Convention sur le climat le 14 décembre, le président de la République a refusé d’étendre aux plateformes logistiques le moratoire prévu sur les zones commerciales de plus de 10 000 m2. «Il faut avoir une approche différenciée sur les plateformes logistiques. Si l’on souhaite développer le fret ferroviaire ou fluvial, nous aurons besoin de ces plateformes, et nous travaillerons donc au cas par cas», a plaidé Emmanuel Macron.

Mise en compatibilité des PLUI et PLU 

Le chef de l'Etat a également reconnu qu’en matière d’artificialisation, «le sujet est intercommunal». Les citoyens souhaitaient des objectifs à l’échelle locale, grâce à une mise en compatibilité des PLUI et PLU avec l’objectif de division par deux de l’artificialisation. Or, la future loi sur le climat, issue des propositions de la Convention, devrait se concentrer sur l’échelle régionale. «Les PLUI sont un bon outil, et les travaux vont continuer pour que les objectifs des Sraddet soient bien repris localement», a promis le président de la République.

Echelon local

Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, a précisé de son côté que le gouvernement trouvera «les modalités d’articulation, si nécessaire avec les parlementaires, pour s’assurer que les modalités régionales s’appliquent bien à l’échelon local».

Source : Agrafil