Céréales
Les meuniers et malteurs tournent au ralenti

FranceAgriMer a revu en baisse les utilisations de blé en panification, d'orge en malterie.
Les meuniers et malteurs tournent au ralenti

FranceAgriMer a revu en baisse, le 15 avril, les utilisations de blé en panification, d'orge en malterie, ces deux secteurs étant confrontés à une chute d'activité à cause du coronavirus.

Concernant le blé tendre, la panification est estimée à 2,58 Mt en 2019-20 (contre 2,73 Mt précédemment), la biscotterie, biscuiterie, pâtisserie industrielle à 1,15 Mt (contre 1,2 Mt).

En orge, la malterie est chiffrée à 255 000 t (contre 300 000 t), l'export de malt à 1,4 Mt (contre 1,435 Mt).

« Les grands brasseurs, les grands malteurs ferment des usines en Europe et dans le monde », a signalé en marge du conseil spécialisé grandes cultures Jean-François Loiseau, président d'Intercéréales, parlant d'une « vraie catastrophe » pour ces deux industries.

S'agissant de la farine, l'activité tourne au ralenti en France, selon lui : dans la boulangerie artisanale, c'est un « effondrement », à -50% à partir de la 2e semaine de confinement, suivi d'une remontée dans une fourchette de -40/-50% ; en boulangerie industrielle, certaines régions ou entreprises subissent une baisse, « de l'ordre de -70/-80% » ; pour les industries utilisatrices (pains surgelés, croissants...), ça n'a « pas trop bougé les trois premières semaines » avant de tomber à -20/-30 %.

Seule la farine en sachet, essentiellement pour la grande distribution, a « pratiquement doublé », mais elle ne pèse que 5% du marché.

Source : Agra