Influenza aviaire
Élargissement des zones de contrôle temporaire en Isère

Morgane Poulet
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Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène a été identifié le 15 février 2023 sur des mouettes retrouvées morte à Sablons, Saint-Quentin-Fallavier et Moirans. Les zones de contrôle temporaires sont donc élargies à 140 communes.

Élargissement des zones de contrôle temporaire en Isère
La Zone de contrôle temporaire du virus IAHP est élargie et compte désormais 232 communes en Isère.

Les zones de contrôle temporaires de l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) sont élargies à 140 communes supplémentaires en Isère, à la suite de la découverte de mouettes mortes porteuses du virus à Sablons, Saint-Quentin-Fallavier et Moirans.
Ce virus, qui circule activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs et au sein de la faune sauvage autochtone, est particulièrement contagieux et pathogène pour les oiseaux. Il persiste et reste actif principalement dans les fientes et les eaux stagnantes contenant des fientes contaminées.
Pour prévenir la diffusion du virus, les préfets des zones concernées ont mis en place des zones de contrôle temporaire (ZCT) dans un rayon de 20 km autour des lieux de découverte des mouettes porteuses de l’IAHP. 
En Isère, la ZCT concerne dorénavant 232 communes, dont 92 étaient déjà dans les ZCT mises en place à la suite de cas référencés à Lyon, Saint-Genis-Laval, Loire-sur-Rhône, Saint-Pierre-de-Chandieu et Sainte-Croix-en-Jarez.
Les ZCT pourront être levées après un délai d’au moins 21 jours si aucun signe évocateur d’influenza aviaire n’est décelé dans les exploitations et si aucun nouveau cas n’est survenu dans la faune sauvage libre. Dans le cas contraire, elles sont maintenues jusqu’à stabilisation de la situation.

Mesures dans les élevages

A l’intérieur de la ZCT, des mesures sont mises en œuvre afin de protéger les élevages de volailles et de palmipèdes d’une contamination par la faune sauvage, notamment un renforcement des mesures de biosécurité (mise à l’abri, limitation des entrées dans les élevages), une surveillance renforcée des élevages de canards (analyses de laboratoire) et une adaptation des activités cynégétiques (appelants de gibier d’eau et gibier à plumes).
Les mortalités anormales d’oiseaux d’élevage, ou les signes cliniques anormaux, sont à déclarer sans délai au vétérinaire de l’élevage et/ou aux services vétérinaires de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) de l’Isère.

Mesures pour le grand public

Il est demandé de :
- ne pas s’approcher ni nourrir les oiseaux sauvages, plus particulièrement dans ces ZCT ;
- signaler les mortalités d’oiseaux sauvages, sans cause évidente, à l’antenne départementale de l’Office français de la biodiversité (OFB) : [email protected] ou 04 76 55 24 53.
Il est rappelé que, pour éviter la diffusion du virus à d’autres oiseaux : 
- l’ensemble du public doit éviter de fréquenter les zones humides (bords des étangs, des mares et des rivières) où stationnent les oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés.
- afin de limiter la diffusion du virus, l’ensemble du territoire national est actuellement placé en risque élevé au regard de l’influenza aviaire. Cette situation entraîne l’application de mesures renforcées de prévention pour les élevages avicoles et les basses-cours dans toutes les communes du département. Ainsi, la claustration des basses-cours est obligatoire.
La consommation de viande, foie gras et œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’homme.

Plus d'informations

- Site du ministère de l'Agriculture et de la souveraineté alimentaire

- Service santé et protection animales de la Direction départementale de protection de la population (DDPP) de l’Isère :
[email protected]