Reproduction et génétique
Les nouvelles pratiques pour le suivi de reproduction se développent
L’assemblée de secteur XR Repro du territoire Dombes Saône Dauphiné s’est tenue le 20 janvier. Elle a mis en avant les changements des pratiques des éleveurs.
Contrainte par la crise sanitaire, la coopérative XR Repro a renoncé à l’organisation de ses assemblées de secteur en présentiel au profit d’une formule digitale. Celle du territoire Dombes Saône Dauphiné s’est tenue le 20 janvier via un webinaire.
La rencontre réalisée en présence de nombreux éleveurs connectés fut l’occasion de revenir sur le bilan économique de la coopérative.
Les IAP (femelles inséminées au moins une fois) enregistrent cette année une baisse de 3,25% et les IAT (inséminations totales), de 3,72%. Cette diminution s’effectue dans la continuité des années précédentes, puisque depuis quatre ans, l’insémination artificielle, activité historique de la coopérative, a baissé de 16%.
La mise en œuvre de nouvelles activités et de nouveaux services orientés autour du suivi de reproduction et notamment des échographies compensent les pertes.
Le génotypage est aussi en forte progression (+16%). Grâce à cette technique qui permet de confirmer le potentiel d’une génisse dès ses premiers jours de vie, les éleveurs ont la possibilité d’améliorer la qualité de leurs bêtes et d’atteindre plus rapidement leurs objectifs d’élevage. Ils y ont de plus en plus recours.
La semence sexée se développe aussi bien au sein de la coopérative, avec une augmentation de 3% pour les montbéliardes et de 12 % pour les prim’holstein. « Le bilan de l’exercice met en avant le très bon niveau technique des éleveurs de ce territoire, en attente d’un suivi poussé », précise Jacky Martin, responsable technique et commercial à XR Repro, qui ajoute : « Il a mis en exergue tout l’intérêt que portent les éleveurs au trio : semences sexées, génotypage et croisement ».
Passer la main
Née en 2016 de la fusion de 3 coopératives, XR Repro, arrive, selon son président, Bernard Chalendard, au terme de l’harmonisation de ses services. Ses comptes sont sains
Ce qui a fait annoncer à Bernard Chalendard son souhait de « passer la main de la coopérative le 18 mars prochain ». Convaincu que « la coopérative doit continuer à évoluer pour rester proche des éleveurs », il restera membre du conseil d’administration pour les deux années à venir, et accorde toute sa confiance à la nouvelle équipe pour donner un nouvel élan à la structure.
