L’exposition Sur la route de l’exil est installée jusqu’au 31 décembre au Grand Séchoir à Vinay, l’occasion de découvrir l’histoire des réfugiés installés à Cognin-les-Gorges.

Sur la route de l’exil
Le bateau et les deux panneaux retracent l'histoire Sur la route de l'exil.

« Environ trois millions de rescapés sont contraints à l’exil entre 1975 et 1990 », Nelly Puaux est chargée de développement des publics au Grand Séchoir et présente l’exposition. Elle raconte l’histoire de ces réfugiés comme si c’était la sienne. Organisée en premier lieu à Saint-Marcellin, l’installation n’avait pu accueillir de public. En raison de la fermeture des lieux de culture face à la pandémie de la Covid-19. « Nous ne pouvions pas la laisser partir sans que personne ne l’ait vue. Notre salle d’exposition temporaire était vide, nous l’avons donc récupérée », explique Nelly Puaux. Une représentation « très légère qui est volontaire et offre la possibilité de se déplacer, de bouger et de voyager dans un autre lieu », présente-t-elle. 
Un bateau et deux grands panneaux composés de fenêtres plus ou moins ouvertes. Les symboliques sont fortes : « Dans l’histoire, le bateau représente le trajet des réfugiés. Il s’avance entre les deux panneaux pour marquer leur arrivée dans le centre de Cognin-les-Gorges, sujet de l’exposition. Les fenêtres, c’est une façon d’illustrer l’ouverture au monde. Plus elles sont ouvertes, plus l’ouverture est grande et vice-versa si elles sont fermées », précise la chargée de développement. Sur chacune de ses installations, des explications sont inscrites. Le bateau présente l’histoire, le contexte, le périple puis les panneaux l’arrivée au centre, la vie, la réinsertion puis l’actualité.
 
De l’écriture à l’image 
 
« Cette exposition fait suite à la parution de l’ouvrage...

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