Risques climatiques
Les arboriculteurs pas tous convaincus par la réforme assurantielle

Alors que le projet de loi sur la gestion des risques est en passe d’être adopté au Parlement, les arboriculteurs ne sont pas encore convaincus par l’assurance multirisques climatiques (MRC).

Les arboriculteurs pas tous convaincus par la réforme assurantielle
Il n'y a aujourd'hui que 3% des vergers assurés en MRC en France.

Alors que le projet de loi sur la gestion des risques est en passe d’être adopté au Parlement, les arboriculteurs ne sont pas encore convaincus par l’assurance multirisques climatiques (MRC).
Interrogée à ce sujet durant le congrès de la FNPF (producteurs de fruits, FNSEA) le 16 février, la présidente du syndicat arboricole Françoise Roch a affirmé que la FNPF pousse en faveur de la MRC, tout comme la FNSEA.
Mais le lendemain, lors d’une table ronde consacrée à la gestion des risques, le président de l’AOPn Pêches et abricots et de la Gouvernance économique des fruits et légumes (Gefel), Bruno Darnaud, a rappelé les principaux freins à la MRC pour la profession : des primes trop élevées, le peu de prise en compte à ce jour des moyens de protection des vergers dans les contrats, et le problème de la moyenne olympique (calculée sur cinq ans et plombée par la fréquence des aléas).
Et de prévenir que la part de vergers assurée en MRC (3% des surfaces actuellement) sera « certainement (…) inférieure » demain « si on ne bouge pas cette moyenne olympique ». « Dans la région [de la vallée du Rhône], les gens se désassurent », a affirmé M. Darnaud.

Brève Agra