Chasse
Des règles pour une bonne gestion de la chasse

Morgane Poulet
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En février, la DDT, la FDCI et les représentants agricoles de différents syndicats se sont rencontrés pour évoquer la gestion de la chasse départementale.

Des règles pour une bonne gestion de la chasse
La DTT, la FDCI et les syndicats agricoles se sont réunis pour clarifier les mesures nationales concernant la chasse.

Pour gérer au mieux la chasse dans le département, la DDT, la FDCI et les représentants de différents syndicats agricoles (FDSEA, Confédération paysanne et Jeunes agriculteurs) se sont réunis en février. Ils ont fait le point sur les mesures nationales en vigueur.
 
Extension de la période de chasse
 
Du 1er avril au 31 mai, la chasse du sanglier ne peut être pratiquée que pour la protection des semis, à l’affût ou à l’approche, voire en battue à titre exceptionnel, après autorisation préfectorale délivrée au détenteur du droit de chasse et dans les conditions fixées par l’arrêté du préfet après avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage. Le bénéficiaire de l’autorisation adresse au préfet avant le 1er juillet de la même année le bilan des effectifs prélevés.
La DDT s’engage à prendre les arrêtés rapidement. Les demandes devront être envoyées à [email protected]
 
Emploi de chevrotines
 
La FDCI a envoyé une demande d’autorisation pour l’emploi de chevrotines au préfet de l’Isère. Le SDGC devra quant à lui indiquer différentes préconisations : tirer à 15 mètres maximum, matérialiser l’angle de 45°, pratiquer un tir fichant et informer en amont les chasseurs par les FDC des risques balistiques de cette munition.
 
Agrainage
 
En plus des dispositions qui existent déjà, le SDGC prévoit que l’agrainage soit interdit au sein des réserves de chasse et de faune sauvage à l’intérieur des espaces protégés où la chasse est règlementairement interdite ; à l’intérieur des périmètres de protection de captage immédiat et rapproché ; à moins de 250 mètres des maisons d’habitation, des cultures ou des prairies et routes goudronnées ouvertes à la circulation publique en l’absence d’accord écrit par les propriétaires, exploitants ou gestionnaires concernés ; à moins de 500 mètres des productions agricoles sensibles qui ne peuvent pas bénéficier d’indemnisation administrative et qui ne sont pas protégées efficacement ; à partir et au-dessus de 1 300 mètres d’altitude.