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Le Covid-19 accroît légèrement la demande de machines à vendanger chez Pellenc
Alors que les vendanges débutent dans un contexte incertain concernant le recrutement et l'accueil de la main-d'œuvre saisonnière pour la récolte manuelle, le fabricant français de machines viticoles Pellenc constate une demande légèrement accrue pour ses machines à vendanger. Questionné par Agra presse le 25 août, William Tondut, chargé de communication chez Pellenc, explique: «Nous ressentons un peu l'effet du Covid-19 au niveau des demandes de machines à vendanger, mais nous ne pouvons pas y répondre pour les vendanges de cette année, car nous avons perdu, durant le confinement, l'équivalent de deux mois et demi de production». Cette demande accrue ne devrait donc pas avoir, «dans l'immédiat», d'effet positif sur le chiffre d'affaires de l'entreprise, rapporte Pellenc. «En revanche, nous pensons que cela pourrait être bénéfique pour les années à venir, avec une envie accrue de sécuriser sa récolte». En 2000, 61% du vignoble français était vendangé à la machine (source IFV/Agreste). Son usage est proscrit dans certaines appellations (p.ex. champagne) et domaines haut de gamme.