Coopenoix
Pas d'AG présentielle

La coopérative nucicole a pris le parti d'un vote par correspondance.
Pas d'AG présentielle

L'assemblée générale de la coopératve nucicole Coopenoix forte, de 320 adhérents, n'aura pas lieu le mercredi 2 septembre comme il était prévu. En ces temps de crise sanitaire et d'incertitude sur le développement de la maladie, les dirigeants de la coopérative iséroise ont pris le temps de la réflexion. Finalement, réunir les coopérateurs toujours nombreux à participer, les fournisseurs, les élus locaux et départementaux, organiser la tenue de l'assemblée en elle-même mais aussi le repas convivial qui y est associé, a paru difficile dans le contexte actuel. « N'oublions pas que nous sommes à la veille de la nouvelle récolte, souligne Marc Giraud le directeur de la structure. Il ne s'agissait pas de provoquer un cluster chez les adhérents à cause de ce rassemblament ni auprès des salriés de la coopérative dont quelques uns sont toujours mobilisés pour l'organisation de cet évènement. »

La solution d'une assemblée générale avec vote par correspondance a été décidée. « Nous sommes toujours dans le principe d'une transparence maximale envers nos adhérents. Ils vont recevoir les documents classiques comme ils les auraient eu de toute façon. Nous allons mettre en place un fonctionnement pour que pendant le mois de septembre ils nous posent toutes les questions qu'ils souhaitent. Nous y répondrons. Ils pourront voter sur les résolutions par correspondance. Un procès-verbal viendra faire le point sur les votes fin septembre. Nous avons pris attache de juristes auprès de la fédération des coopératives. Depuis l'ordonnance de mars, cette procédure est tout à fait possible en raison des circonstances. »

L'assemblée générale de la Senura avait été tenue en semi-présentiel par la réunion du simple conseil d'administration, tandis que celle du Comité interpofessionnel de la noix de Grenoble (CING) se tiendra le 3 septembre, et que l'assemblée de la Sica noix devrait également se tenir. Mais ces organismes réunissent moins de personnes et surtout réparties dans plusieurs entreprises. Le risque de cluster n'est pas moins grand, mais ne met en péril le fonctionnement d'une seule entité comme l'AG de  Coopenoix pourrait le faire.

 Jean-Marc Emprin