Le premier concours « Nos grands produits Ishere » valorise la qualité gustative des productions agricoles et artisanales du département
Le Pôle agroalimentaire (PAA) a profité de la Foire de Beaucroissant pour remettre les médailles d’or de son premier concours « Nos grands produits Ishere ».
Pas moins de 16 médailles ont été décernées dans six catégories différentes.
La cérémonie s’est déroulée sur le stand commun du Pôle agroalimentaire et du Conseil départemental, premier soutien de la marque Ishere.
Aurélien Clavel, le nouveau président du PAA, a rappelé les trois critères qui définissent ces produits agricoles ou artisanaux : local, éthique et responsable.
« Il manquait l’aspect goût », indique-t-il. C’est chose faite puisque le concours a rassemblé plus de 100 produits de 70 producteurs dans 18 catégories.
Les 20 membres du jury (restaurateurs, commerçants, agriculteurs, artisans, consommateurs, formateurs), ont apprécié, l’aspect, l’odeur, la texture et le goût des produits.
« Que les consommateurs sachent que les produits isérois sont exceptionnels ! », s’est exclamé Pascal Denolly, le prédécesseur d’Aurélien Clavel. L’initiateur du PAA est d’ailleurs convaincu que les produits Ishere « sont bien mieux que ceux de nos voisins… »
Pluie de médailles d’or
Dans les produits carnés, c’est la caillette aux épinards de Motte viandes (La Mure) ;
Motte viandes
et la terrine de volaille citron-gingembre de la Ferme du Haut-Trièves (Tréminis) qui ont été récompensées.
Ferme du Haut Trièves
Le miel de montagne de Benjamin Duffort (Montbonnot-Saint-Martin) et le pain d’épices de l’Arbre à miel (Villard-Bonnot) se sont distingués dans la catégorie des produits issus de l’apiculture.
Benjamin Duffort
Six médailles d’or ont été remises dans la catégorie produits végétaux : les noix caramélisées du Gaec des 13 Fontaines (Brézins) ; les noix aux herbes de Provence du Gaec des Ferrières (L’Albenc) ;
Gaec des Ferrières
le financier aux noix de LDG pâtisserie (Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs) ;
LGD Pâtisserie
l’huile de noix du Gaec du Rocher (Saint-Geoirs) ; la confiture de fraise et le nectar de fraise des Fruits Val qui rit (Saint-Prim).
Val qui rit
Six médailles ont également distingué les produits laitiers : le fromage sec et le yaourt nature de la Ferme du Sozéa (Saint-Siméon-de-Bressieux) ;
La Ferme du Sozéa
les fromages pur chèvre 5-8 jours et 15-21 jours de la Laiterie du Châtelard (Eydoche) et le yaourt fraise de la Laiterie du Mont-Aiguille (Clelles).
Laiterie du Mont Aiguille
Enfin, deux médailles d’or ont été remises dans la catégorie préparations : la bière barbe blonde du Gaec des Terres froides (Biol) ;
Gaec des Terres froides
et les biscuits fleur de noyer de la Biscuiterie de Villard-de-Lans.
Biscuiterie de Villard-de-Lans
Tous les lauréats, médailles d’or, d’argent et de bronze sont à retrouver sur le site de terredauphinoise.fr
Isabelle Doucet
Une rencontre au pole
Daniel Pais, pâtissier, et Guillaume Jay, nuciculteur, se sont rencontrés grâce au Pôle agroalimentaire. Tous deux ont remporté une médaille d’or lors du premier concours du goût de la marque Ishere.
« J’ai intégré le PAA il y a presque trois ans, explique le gérant de LGD pâtisserie de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs. Cela s’est fait par le bouche-à-oreille, en étant présent sur les marchés de producteurs. J’ai rencontré les commerciaux du PAA, j’ai fait les démarches et j’ai intégré le circuit. » 60 % de sa production est à base de produits Ishere, dont les financiers aux noix qui se sont distingués.
« Les frères Jay, du Gaec du Rocher, habitent à cinq kilomètres de chez moi. Depuis que j’ai lancé la gamme GMS, j’avais besoin de volumes. J’écoule 500 kg de cerneaux par an. Le PAA nous a permis de nous rapprocher. »
Le Gaec du Rocher est à 100 % noix de Grenoble et vente directe. Il produit 2/3 de noix coque et 1/3 de produits transformés : huile, noix caramélisée, cerneaux. Équipé à la ferme pour l’énoisage, il peut répondre à une demande spécifique : une gamme de noix sèches et fraîches.
En effet, les noix sont conservées en frigo en coque et cassées à la demande. « C’est l’avantage de travailler avec des producteurs en direct et je n’ai pas de congélation à faire. J’ai toujours 10 kg d’avance », insiste Daniel Pais.
ID