Mobilisation syndicale /
La question environnementale pointée à La Tour-du-Pin lors d'une nouveau rassemblement des agriculteurs de la FDSEA et des JA

Isabelle Brenguier
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Afin d’évoquer les réglementations sur l’eau et l’environnement, source de grandes crispations pour les agriculteurs du Nord-Isère, la FDSEA et les JA de l’Isère ont organisé une manifestation devant la sous-préfecture de La Tour-du-Pin, le 26 novembre.

La question environnementale pointée à La Tour-du-Pin lors d'une nouveau rassemblement des agriculteurs de la FDSEA et des JA
Devant la sous-préfecture de La tour-du-Pin, les agriculteurs de la FDSEA et des JA se sont mobilisés pour dénoncer la mauvaise gestion de l'eau dans le territoire du Nord-Isère.

Nouvelle semaine, nouveau rendez-vous. Bien décidés à faire entendre leurs voix, les agriculteurs ont répondu en nombre à l’appel lancé par la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs de l’Isère, le 26 novembre à la mi-journée, devant la sous-préfecture de La Tour-du-Pin.
Leur objectif : rencontrer le sous-préfet pour aborder les problématiques liées à la réglementation sur l’eau, et en particulier la question cruciale du curage des fossés.

Faire remonter les incohérences

En tant que présidents de la FDSEA de l’Isère et des Jeunes agriculteurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Jérôme Crozat et Jocelyn Dubost, sont régulièrement interpellés sur ces sujets « qui ne tournent pas rond… »
Tous deux évoquent « ces aménagements de grande ampleur qui ont été construits dans les terres agricoles et ont perturbé le fonctionnement des cours d’eau et des milieux autour de Bourgoin-Jallieu, ces 400 000 euros investis dans ce même territoire pour réaliser une piste cyclable alors qu’il a été difficile de trouver 20 000 euros pour l’entretien de certains fossés. Ils expliquent aussi la plaine du Bouchage périodiquement inondée pour protéger l’agglomération lyonnaise sans contrepartie pour les agriculteurs… »
Aujourd’hui, les syndicalistes veulent une séance de travail pour faire remonter toutes ces incohérences et faciliter le quotidien des exploitants dans ces milieux humides. « Notre compétitivité passe aussi par un bon entretien des milieux humides. Les agriculteurs sont les premiers écologistes ! », affirment-ils, avant de rentrer dans la sous-préfecture pour honorer le rendez-vous qu’ils ont obtenu avec le sous-préfet.

IB