Chronique littéraire
Le ridicule ne tue pas, la preuve avec Loser Jack

Le ridicule ne tue pas, la preuve avec Loser Jack
Éditée par Bamboo, cette bande dessinée s'adresse à un jeune lectorat.

Un désert aride, des peaux rouges et des visages pâles, une ville en proie à de dangereux bandits, pas de doute, nous sommes bien dans un western typique de l'Ouest américain. Cette BD scénarisée par Erroc et illustrée par Rodrigue emmène le lecteur à Pistol Rock, une charmante bourgade où vit Loser Jack, le personnage éponyme de la bande dessinée. 

Petit, sans un sou, personne ne le prend au sérieux, pas même sa mère. « Faut pas rêver Jack, t'es un loser comme ton père ! Tu te souviens comment qu'il est mort ? Il nettoyait sa pioche et le coup est parti tout seul », argue-t-elle à son fils.

En passant les portes battantes d'un saloon, il croise la chanteuse Rita. C'est tout de suite le coup de foudre. Éperdument amoureux, il va chercher tout au long de la BD à prouver sa valeur pour susciter l'intérêt de la belle femme. Son fidèle acolyte, Big Belly, un petit poney bien dodu et paresseux, l'accompagne dans ses aventures. Aussi ridicules l'un que l'autre, ils sont faits pour s'entendre.

C'est décidé, Jack va devenir le plus grand chasseur de prime du Far West pour gagner sa vie et séduire sa dulcinée. Pour cela, il apprend à manier le pistolet et se vêtit en conséquence pour être crédible aux yeux des malfrats.

Mais lorsqu'il s'agit de les débusquer, rien ne se passe comme prévu. Loser Jack, par sa maladresse, en devient attachant. Toutes ses traques s'achèvent par un gag simple mais qui fait toujours son effet auprès des plus jeunes. 

Walid Memdouhi