Concours départemental d'élevage
« Je suis amoureux de la race charolaise »

Isabelle Doucet
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Thomas Buisson est venu présenter de jeunes charolaises de son élevage de cœur, la ferme de Lionel Girerd-Chanet à Granieu.

« Je suis amoureux de la race charolaise »
Thomas Buisson présente les charolaises de la ferme de Lionel Girerd-Chanet à Granieu.

« Cela fait 15 ans que je viens dans cette ferme, chez Lionel Girerd-Chanet à Granieu. Je l’ai rencontré alors qu’il faisait la tonte des moutons, ça m’a plu. Alors j’y reviens de temps en temps, le week-end ou en semaine. »
Thomas Buisson, 18 ans, est tombé tout petit dans la passion des animaux. Il présente pour la première fois les bovins charolais de sa ferme de cœur au Concours départemental d’élevage de Saint-Jean-de-Bournay. Il est venu avec deux laitonnes nées en juin 2021 et un jeune mâle né en novembre de la même année. « Il y avait un joli taureau, mais on a eu peur de son comportement avec les autres animaux. » Autant que la première fois se passe le mieux possible.
« C’est l’occasion de montrer l’élevage et de se comparer avec les éleveurs alentour », explique le lycéen de la MFR de Mozas. En stage chez Raphaël Loveno, c’est ce dernier qui lui a conseillé d’emmener des bêtes et c’est David Rivière, avec son œil de juge, qui est venu faire la sélection. « Je suis amoureux de la race charolaise, reprend Thomas Buisson. Lors de mon stage, ça a été le déclencheur. Je me suis dit : c’est ça que je veux faire, m’installer en élevage. Et puis, à force d’être avec des passionnés, ça me plaît de faire des concours, de voir des bêtes qui sortent de l’ordinaire. »

Un regard bienveillant

D’ici quelques années, il envisage aussi de s’installer.
Comme Lionel Girerd-Chanet, il aimerait avoir deux ateliers, en brebis laitières et en bovins viande : c’est ce qu’il faut pour gagner sa vie.
En attendant, il profite de son week-end. « On se retrouve entre éleveurs, parce que quand on est dans les fermes, on a la tête dans le guidon, on ne voit pas grand monde. Heureusement, les comices sont là pour se retrouver, pour sortir entre copains ! »
Les bêtes de Lionel Girerd-Chanet seront aussi présentes au comice de Saint-André-le-Gaz, le week-end prochain. « On attaque tout juste à faire des bêtes qui ont un peu de génétique », explique-t-il. Cela sous le regard bienveillant des autres éleveurs.

Isabelle Doucet