Décret
Les éleveurs devront nommer un référent « bien-être animal » d'ici 2022

Marianne Boilève
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Les pouvoirs publics pourront imposer aux éleveurs professionnels le suivi de formations à la mise en oeuvre de pratiques d’élevage respectueuses du bien-être animal.

Les éleveurs devront nommer un référent « bien-être animal » d'ici 2022
Le nouveau décret précise que le référent en charge du bien-être animal devra également «sensibiliser les personnes exerçant leur activité en contact avec les animaux».

Un décret paru au Journal officiel le 20 décembre prévoit que d'ici le 1er janvier 2022, «tout responsable d’un élevage désigne au sein de son personnel une personne formée au bien-être animal».
Cette personne sera «notamment chargée d’y sensibiliser les personnes exerçant leur activité en contact avec les animaux».

Formation obligatoire

D'après le texte, le ministre de l'Agriculture peut aussi «imposer aux éleveurs professionnels le suivi de formations à la mise en oeuvre de pratiques d’élevage respectueuses du bien-être animal».
C'est la Rue de Varenne qui est chargée de définir le contenu et les modalités de ces formations, en tandem avec le ministre des Outre-mer en cas de «dispositions spécifiques à l'outre-mer».

Pas de souffrance inutile

Ce décret vient concrétiser - et élargir - une annonce faite le 28 janvier 2020 par Didier Guillaume, alors ministre de l'Agriculture. Le dossier de presse indiquait que le gouvernement comptait «désigner dans chaque élevage de volailles et de porcs un référent en charge du bien-être animal avec formation spécifique obligatoire».
Par ailleurs, le décret paru le 20 décembre interdit de «mettre en œuvre des techniques d’élevage susceptibles d’occasionner des souffrances inutiles aux animaux compte tenu de la sensibilité de l’espèce concernée et du stade physiologique des animaux».

Source : Agrafil