Légumes
L'industrie belgo-néerlandaise reste le moteur de la demande de pommes de terre

L'industrie belgo-néerlandaise reste le moteur de la demande de pommes de terre

L'industrie belge et néerlandaise de la frite est toujours le moteur de la demande de pommes de terre françaises et on ne voit pas à l'horizon d'affaiblissement de cette tendance. Telle est la tendance qui ressort du congrès de l'Union nationale des producteurs (UNPT) qui s'est tenue le 28 janvier. L'exportation française est passée de 2,2 Mt il y a moins de cinq ans à 3 Mt. Au moins une usine de production de frites surgelées devrait être construite en Belgique prochainement et peut-être une en France, a-t-on appris au congrès. Cette tendance continue sur sa lancée, parce que les marchés des pays émergents sont loin d'avoir atteint le stade de la maturité. «Sur 7 milliards d'habitants dans le monde, seulement un milliard, qui peuplent l'Europe et l'Amérique du Nord, n'augmentent plus leur consommation de frites. Il reste 6 milliards pour lesquels la consommation de frites peut augmenter», a indiqué Bertrand Ouillon, économiste à l'UNPT. Si la forte demande de la Belgique et des Pays-Bas met le secteur de la pomme de terre à l'abri de crises de surproduction, l'UNPT appelle pour autant ses producteurs à ne pas augmenter les emblavements car il suffirait de bons rendements pour entraîner des surplus.

 

Source Agra