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Plantes invasives

Ambroisie : baisse de la pression en Nord-Isère

La contribution du monde agricole expliquerait la diminution des concentrations de pollens d'ambroisie.
Ambroisie : baisse de la pression en Nord-Isère

« L'Association française d'étude des ambroisies (Afeda) a observé une diminution des concentrations de pollen d'ambroisie dans le Nord-Isère en 2016 », détaille dans un communiqué le Comité parlementaire de suivi du risque ambroisie et autres espèces invasives piloté par le député isérois Alain Moyne-Bressand.

Ces informations interviennent à la veille de la sortie des premiers pieds d'ambroisie de terre, au mois d'avril. Hautement allergisante, cette plante incommode 13% de la population. A ce titre, elle est inscrite dans le Plan national santé-environnement. Elle est particulièrement présente en Nord-Isère et dans l'Est lyonnais.

Pour l'Adefa, « cette diminution des concentrations de pollen d’ambroisie » pourrait être le résultat de « la mise en place de moyens de lutte efficaces dans cette zone », tout en rappelant « l'absence de preuves scitentifiques ». 

« La contribution du monde agricole compte-tenu des surfaces à gérer explique en partie ces premières tendances encourageantes, note le comité parlementaire. Il faut pour cela que les agriculteurs puissent disposer de tous les outils nécessaires à la maitrise efficace de cette plante invasive. Cela est particulièrement important pour les producteurs de tournesol pour lesquels la gestion de l’ambroisie est tout particulièrement délicate étant donné que ces deux plantes appartiennent à la même famille botanique et donc que les solutions de désherbage disponibles et efficaces sont peu nombreuses. »

Le comité recommande par ailleurs le maintien de la vigilance et la poursuite de efforts.