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Bien-être animal : le ministre veut faire payer les consommateurs

Dans son discours au Space le 14 septembre, le ministre de l’Agriculture a déroulé sa vision du bien-être animal. Citant la fin de la castration à vif en porcs et l’élimination des poussins, il a plaidé pour que le surcoût soit « supporté in fine par le consommateur ».

Bien-être animal : le ministre veut faire payer les consommateurs
Le 14 septembre au Space, le ministre de l'Agriculture a déroulé une vision du bien-être animal proche de celle promue par les professionnels.

« Ça n’est pas au compte de résultat de l’éleveur de payer cette transition [vers un meilleur bien-être animal], c’est à l’ensemble de la société qui le souhaite de le faire », a estimé le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, le 14 septembre au Space. Au terme d’une longue visite, il a détaillé dans son discours sa « vision » du bien-être animal. Sur la question des surcoûts liés à cette transition, il a pris l’exemple de deux évolutions qui surviendront début 2022 : la fin de l’élimination des poussins mâles et l’arrêt de la castration à vif des porcelets. « Les techniques de castration, hors castration à vif, sont de facto plus coûteuses », a rappelé le ministre, appelant à ce que le surcoût à venir soit « porté par l’industriel, puis par la grande distribution, et enfin le consommateur ». Idem pour la fin du broyage des poussins mâles en poules pondeuses : Julien Denormandi...

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