Bio : un risque de perte de confiance du consommateur (Agence Bio)

L'Agence bio a appelé le 22 janvier à « être vigilant » par rapport au risque de perte de confiance à l'égard des produits biologiques.
Un « bas bruit » existe chez le consommateur pour qui « si le marché du bio se développe, c'est forcément moins bien », a déclaré le directeur Florent Guhl, aux 2e Rencontres des grandes cultures bio : « Le modèle est-il crédible si même les grandes cultures s'y mettent ? », entend-on d'après lui.
Raison pour laquelle l'Agence bio conseille de « jouer encore plus la transparence ».
Son objectif pour le 20e anniversaire du Printemps bio en 2019 est d'inciter davantage les transformateurs, voire les importateurs, à « montrer la réalité des filières », a-t-il indiqué.
Florent Guhl invite les professionnels à intervenir dans les médias, sur les réseaux sociaux: « Intervenez, même dans les reportages à charge ».
L'agriculteur Emmanuel Leveugle, responsable professionnel à Terres Univia et ambassadeur #agridemain, s'est montré partant.
Des consommateurs se posent la question : « Les contrôles dans le bio sont-ils toujours aussi rigoureux ? », d'après lui. « La réponse est oui, il faut le montrer ! »
La filière des grandes cultures bio affiche quelque 400 000 ha cultivés en 2017, soit 3,3% des surfaces, pour une collecte de 481 000 t de grains (+55 % sur un an).
Source : Agra