Emballages biosourcés : la recherche pour « convaincre le marché »

Un programme rassemblant 25 pays européens est lancé, jusqu'en 2019, pour que les emballages biosourcés convainquent le marché, a indiqué le 25 mars le Laboratoire génie des procédés papetiers (LGP2), unité mixte de recherche associant le CNRS à Grenoble INP (Pagora, l'école d'ingénieurs de Grenoble). Jusque là, de 2010 à 2014, le LGP2 a participé à l'action de coopération européenne en science et technologie (le Cost FP1003) sur les emballages biosourcés, BioMatPack. Son objectif était d'identifier de nouvelles solutions d'emballages renouvelables réalisables à partir de matériaux biosourcés. Mais, « parmi ces solutions possibles, très peu ont été en mesure d'atteindre le marché », selon le LGP2, cela en dépit « d'un énorme potentiel pour optimiser la chaîne d'approvisionnement, augmenter la durée de conservation des denrées alimentaires et satisfaire les attentes des consommateurs en matière d'emballages alimentaires. »
Le nouveau Cost, libellé « ActInPak », a pour finalité de « déployer sur le marché » les emballages actifs et intelligents à base de matériaux biosourcés. Le LGP2 est un des trois pilotes de ce Cost, les deux autres sont le centre de recherche Bumaga basé à Arnhem (Pays-Bas) et l'Université de Bologne (Italie). Ce consortium réunit 69 partenaires scientifiques et industriels et reste ouvert à la participation de toute entreprise intéressée par ces nouveaux développements.