La Fop (producteurs d'oléoprotéagineux) a souligné le 18 janvier l'« enjeu protéine » en proposant ses orientations concernant la Pac d'après 2020.
« Il y aura une vraie tension sur l'approvisionnement en protéine à moyen terme », a réaffirmé le président Gérard Tubéry.
Et de réclamer sa prise en compte dans la future Pac, notamment via le recouplage des aides.
La Fop défend aussi un modèle d'organisation économique, à l'instar de la filière biocarburant.
« Une baisse d'incorporation des biocarburants de première génération, comme le propose Bruxelles, aurait des conséquences dramatiques », a répété le vice-président Arnaud Rousseau.
En perdant son principal débouché, le colza verrait ses surfaces réduites d'un tiers, soit 500 000 ha en moins, d'après la fédération.
Ce qui serait à contre-courant de la Pac et de ses exigences de diversification des cultures, également de l'agronomie qui demande leur rotation, a considéré Arnaud Rousseau.
« La Pac doit accompagner les agriculteurs sur la gestion des risques », a-t-il poursuivi, se disant « très favorable aux outils assurantiels ».