Le réseau des maraîchers isérois et drômois

Du GDMI (1) au GMID (2), il n'y a pas qu'un changement de position de lettre. Le Groupement de développement des maraîchers de l'Isère, composé d'une vingtaine d'adhérents, vient d'ouvrir ses portes aux maraîchers de la Drôme. Si Claire Jaoul, conseillère en maraîchage à la chambre d'agriculture de l'Isère prodiguait déjà du conseil technique à ces producteurs, (dans le cadre du rapprochement entre les deux organismes consulaires), les maraîchers drômois, qui n'avait pas d'association, ne pouvait bénéficier du travail documentaire réalisé par le réseau de techniciens Rhône-Alpins. « C'était dommage », avoue Claire Jaoul. « Cette ouverture vis-à-vis du département voisin nous permettra aussi d'avoir plus d'adhérents et plus de synergie », espère Luc Veyron, maraîcher à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs et président du GMID.
Rompre l'isolement
« Nous exerçons un métier qui demande une grande maîtrise technique. Cela prend beaucoup de temps pour l'acquérir. Le groupement nous permet de nous retrouver entre professionnels pour partager des problématiques, des pratiques et des techniques. Dans nos exploitations, nous sommes souvent seuls, le groupement rompt cet isolement. Et de la même façon que nous sommes en réseau, nos conseillers le sont également au niveau de la région. Cela crée plus de pertinence et une qualité de service plus importante », estime Luc Veyron. Opposé au clivage entre agriculture conventionnelle et biologique, le président rappelle que le groupement est « ouvert à tous ».
(1) Groupement de développement des maraichers de l'Isère
(2) Groupement des maraichers de l'Isère et de la Drôme