Les exportations françaises avantagées par le coût du fret
FranceAgriMer a souligné le 13 juillet la compétitivité accrue des céréales françaises sur les marchés export de proximité, le fret étant devenu plus cher.

« Le coût du fret devient un élément de plus en plus significatif de la compétitivité export », a déclaré Marc Zribi, chef de l’unité Grains et sucre.
Dans le sillage du pétrole, il connaît une forte hausse que reflète le Baltic dry index (BDI), référence du transport maritime, à 3 300 points (+79 % sur un an), un « niveau pas observé depuis 2010 ».
Cette évolution « devrait être beaucoup plus pénalisante pour les destinations lointaines », d’après lui, et s’avérer « favorable à nos exportations vers les marchés traditionnels de proximité: l’UE et le bassin méditerranéen ».
Le bilan 2021-22 pour le blé dur le montre : FranceAgriMer situe l’export à 850 000 t vers l’UE (+220 000 t par rapport à 2020-21), 250 000 t vers les pays tiers (+65 000 t).
Deux postes qui grimpent à la faveur d’une meilleure collecte (1,528 Mt contre 1,264 Mt l’an dernier), mais aussi d’un « fret français moins cher » et d’une concurrence canadienne affaiblie par les dégâts consécutifs à la récente vague de chaleur, a pointé Marc Zribi.