Les plantes aromatiques et médicinales sont en quête de reconnaissance
Les producteurs de plantes aromatiques et médicinales qui veulent étendre leur activité à l'herboristerie souffrent d'incohérences et d'absence de cadre réglementaire adapté. Ils œuvrent pour évoluer.

C'est un sujet dont on parle peu. Et pourtant, c'est un sujet qui intéresse de plus en plus. Les PPAM (plantes à parfum aromatiques et médicinales) ont le vent en poupe. Pour preuve, le nombre croissant de personnes qui s'installent dans cette production, qui suivent des formations en la matière ou qui consomment des produits issus de cette filière. Grâce à la projection jeudi 31 mars à Saint-Laurent-du-Pont du documentaire « Mauvaise graine », réalisé par Bérangère Hauet, la question de la production de ces plantes associée à celle de la reconnaissance du métier d'herboriste, a été mise en lumière. Le débat a montré une filière qui pourrait être en devenir si elle était un peu plus structurée et si la législation qui encadre ses pratiques, revue. Cadre réglementaire inadapté Le portait de Fanny, productrice de plantes aromatiques et médicinales dans les Bauges, formée comme herboriste au Québec...
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