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Règlementation

Noix fraîche : les conditions se resserrent.

 Noix fraîche : les conditions se resserrent.

La filière noix fraîche cherche à moraliser les pratiques constatées en début de saison. Cette demande émanait de l'assemblée générale du CING (Comité interprofessionnel de la Noix de Grenoble) en 2015 qui s'était exprimée en ce sens. Une réunion de concertation s'est donc tenue récemment à l'initiative d'Yves Borel, président du CING et d'Alain Rivière, président de la chambre syndicale des négociants. Les représentants des principaux acteurs de la filière étaient présents à cette réunion tenue à Chatte. Ils ont fait « le constat que les noix ramassées trop tôt et pas assez mûres essentiellement en variété lara, sont de mauvaise qualité et peuvent donner, en début de campagne, une mauvaise image de la noix en général. Celle-ci nuit à l'ensemble de la filière et en particulier à la Noix de Grenoble AOC alors que des investissements en communication conséquents sont réalisés depuis plusieurs années. » Le groupe de professionnels a donc décidé « à l'unanimité moins une voix la création et la tenue le 1er septembre 2016 d'une commission « maturité lara noix fraîches » qui statuera sur les critères de l'accord interprofessionnel noix fraiche national en vigueur.» Ce texte précise dans son article 1 que « la maturité du verger en noix fraîches est atteinte lorsque plus de 50% des fruits de l'échantillon prélevé présentent un brunissement complet de la cloison interne primaire (c'est-à-dire 26 noix sur un échantillonnage de 50). Dans ce cas la récolte doit se faire rapidement » et dans son article 2 que « tout lot de noix fraîche ne pourra être commercialisé que si au minimum 80% des noix en lot présentent une cloison médiane interne complètement brune. » Au nom de cette commission maturité, Yves Borel en « appelle à la responsabilité de tous les acteurs de la filière afin de sauvegarder l'avenir de celle-ci ».

 

JME