« Nous avons refait des journées comme en avril dernier »
La secrétaire de la chambre d’agriculture de l’Isère est associée du magasin de producteur de la Caserne de Bonne à Grenoble et vend à la ferme. Elle partage les conclusions des enquêtes sur le premier confinement.

Les magasins de producteurs ont connu un très fort pic d’activité de mars à mai 2020, partagez-vous ce constat ? « Nous avons eu beaucoup de monde à la Caserne de Bonne et il a fallu recruter du personnel en raison du surcroît de travail. Nous avons mis en place des marquages au sol, des plexiglas aux caisses, la désinfection et au début, nous avons eu du mal à trouver du gel hydro alcoolique si bien qu’il a fallu faire jouer la solidarité. Sans cela, l’ouverture aurait été compromise. Il fallait sécuriser la clientèle en limitant à six personnes dans le magasin. Nous sommes aujourd’hui passés à huit personnes, ce qui nous laisse une petite marge tout en respectant les normes de personnes par m2. Il a fallu être réactif. On ne voulait pas fermer. Car les animaux n’étaient pas confinés eux et continuaient à produire ! Comment avez-vous géré cet afflux de clientèle ? Il y avait la queue à l’extérieur du magasin, mais...
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