Perturbateurs endocriniens : la protection des cultures menacée

Le collectif Sauvons les fruits et légumes s'est inquiété le 17 juin de l'annonce par Bruxelles de critères sur les perturbateurs endocriniens, y voyant des « conséquences majeures » en protection des cultures fruitières et légumières.
Ce dispositif « pourrait avoir des conséquences majeures sur le panel d'outils de protection des plantes mis à disposition de la filière fruits et légumes », selon un communiqué. A titre d'exemple, le collectif met en avant l'interdiction possible de l'azadirachtine, ou « huile de neem », fréquemment utilisée comme insecticide en agriculture biologique sur des productions telles que les pommes, pêches, cerises et prunes.
Il met en garde contre « une application excessive du principe de précaution ». Il s'agit, d'après le collectif, de « placer le curseur au bon endroit : suffisamment protecteur de la population sans qu'une application extrême et inappropriée du principe de précaution soit à l'origine d'entraves, notamment pour le secteur des fruits et légumes ».