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Formation

Selon le directeur de la Fédération des MFR de l'Isère, « il y a des parcours d’excellence dans le milieu professionnel »

Entretien avec Wali Nourestani, directeur de la Fédération départementale des Maisons familiales rurales de l’Isère, à l’occasion des journées portes ouvertes des établissements. Les prochaines auront lieu le 22 mars.

Par Isabelle Brenguier
Selon le directeur de la Fédération des MFR de l'Isère, « il y a des parcours d’excellence dans le milieu professionnel »
Wali Nourestani est le directeur de la Fédération départementale des Maisons familiales rurales de l’Isère.

Avec le forum des métiers qui s’est tenu à Beaurepaire et les portes ouvertes des établissements qui ont lieu en janvier et en mars, le début d’année des Maisons familiales et rurales du département est chargé. Quels sont les objectifs de ces évènements ?

« Ils visent à présenter les formations proposées par nos MFR, pour les faire découvrir aux jeunes et à leurs familles. Grâce à des stands et des ateliers, nos élèves les font connaître à ceux de troisième ou d’autres MFR. Notre objectif est que les jeunes soient acteurs de leur orientation, qu’ils puissent avoir toutes les cartes en main pour la choisir. D’habitude, le forum était ouvert uniquement aux maisons familiales. Cette année, nous avons voulu inviter l’ensemble des collèges du département. Je souhaite en effet que nous nous ouvrions au plus grand nombre. Quant aux portes ouvertes, nous en profitons pour recevoir dans nos murs, les jeunes et leurs parents, pour leur parler plus spécifiquement de l’alternance, qui est notre essence même (1), de nos particularités, de notre projet pédagogique, de notre travail sur les mobilités, ainsi que pour leur faire visiter nos établissements à taille humaine. Grâce à ces évènements, nous espérons valoriser les jeunes en formation chez nous et créer le maximum d’échanges entre eux et les futurs candidats.

Quels messages faites-vous passer aux jeunes et à leurs familles ?

Nous voulons qu’ils aient conscience de l’importance de l’orientation, que chacun choisisse son métier en prenant davantage en compte ses centres d’intérêts plutôt que ses résultats scolaires. Pour nous, la réussite des jeunes est conditionnée à leur bien-être. Aussi, il nous semble important qu’ils participent eux-mêmes à ces opportunités de rencontre, de façon à ce qu’ils se fassent leur propre idée de nos écoles et de nos formations. Si l’on souhaite qu’ils aient envie, il faut qu’ils soient séduits. Quelque-soit le niveau scolaire de l’élève, s’il aime son futur métier, s’il est épanoui dans son cursus, il avancera. Il y a des parcours d’excellence dans le milieu professionnel. En MFR, nous accompagnons les jeunes dans la globalité de leur projet, avec leurs familles et avec les maîtres de stage. Il nous tient à cœur de leur offrir le cadre bienveillant, structurant, d’écoute, qui permettra leur réussite.

Cela fait maintenant six mois que vous dirigez la Fédération départementale des MFR de l’Isère, quels premiers constats faites-vous de ces établissements ?

J’ai constaté que les MFR iséroises offraient une grande diversité de formation permettant un accès direct à des métiers très variés. Traditionnellement, l’offre de ces structures portent sur les métiers du vivant, l’agriculture. Dans ce département, les possibilités sont bien plus nombreuses et permettent aussi de se diriger vers des activités de maintenance, de commerce, de biotechnologies, du bâtiment, de services à la personne… Par rapport aux autres territoires, cette offre est riche et élargie. J’ai aussi noté que les équipes sont très engagées en faveur de l’éducation au monde et aux autres, qu’elles sont forces de proposition pour apporter aux jeunes des expériences qui marquent leur parcours. »

Propos recueillis par Isabelle Brenguier

(1)   que ce soit sous statut scolaire ou par apprentissage