Un manque de références techniques

« Le ministre Stéphane Le Foll nous a demandé d'identifier les freins du développement de l'agriculture de conservation. Nous y travaillons et nous en ferons une restitution au ministère de l'Agriculture », a déclaré Sarah Singla, vice-présidente de l'Apad (association pour la promotion d'une agriculture durable), lors de son Assemblée générale au lycée agricole Le Chesnoy (45), le 2 février. Trois freins de développement ont déjà été identifiés : les ravageurs, le manque de références techniques et la réglementation. En France, 2% des terres cultivées sont concernées par l'agriculture de conservation (semis direct, couverts végétaux, rotation longue) qui entend « remettre le sol au centre de l'acte de production. » En outre, l'Apad rappelle que les bénéfices sont aussi nombreux : division par deux du coût de mécanisation, augmentation de la fertilité, de la matière organique et de la biodiversité des sols.