ÉLEVAGE
Les ovins et bovins viande sont les plus dépendants des aides Pac

Au sein des filières de ruminants, c’est la production de viande qui dépend le plus des aides de la Pac, nous apprend une étude du réseau Inosys (chambres d’agriculture et Institut de l’élevage). 

Les ovins et bovins viande sont les plus dépendants des aides Pac

Premiers concernés : les élevages d’ovins viande, dont le produit brut est en moyenne constitué à 42 % par les différentes aides européennes (premier pilier, MAEC, aides bio, etc.). Cette filière présente aussi une grande dispersion, qui « s’explique en partie par les différences d’aides perçues entre les zones de montagne (ICHN, prise en compte des surfaces pastorales) et de plaine », selon le réseau Inosys. Les ovins viande sont suivis par les ovins lait (27 %), mais surtout par les bovins viande (31 %), tandis que les autres filières laitières dépendent à moins de 20 % de la Pac. Au-delà de l’importance des subventions, les élevages de vaches allaitantes cumulent d’autres fragilités économiques : ils remportent les palmes du poids de la dette (15 % du produit brut) et du capital immobilisé par actif (392 500 € hors foncier). Enfin, en termes de revenu disponible, les élevages de vaches laitières caracolent en tête (39 400 € par actif), tandis que les ovins viande sont en queue de peloton, avec 22 900 €. Les autres filières de ruminants tournent autour des 30 000 € : 31 600 € en ovins lait, 28 800 € en caprins et 28 400 € en bovins viande.

Y.G