ACHATS
Léger recul des ventes de fruits et légumes sur 2024

Un recul des achats de fruits et légumes en volume a été observé en 2024 par rapport à 2023 (- 2,7 %), souligne le bilan de la consommation d’Interfel présenté le 25 février.

Léger recul des ventes de fruits et légumes sur 2024
En 2024, les ventes de fruits et légumes ont légérement baissé de 2,7 % par rapport à 2023. ©CD_Apasec

Le recul des achats de fruits et légumes est net sur le début et la fin des campagnes des produits d’été. Une conjugaison d’effet d’offre et de demande a été à l’œuvre : démarrages retardés pour certains produits (conditions climatiques), fins précoces (pêche nectarine par exemple), impacts sur le niveau d’offre (en cerise notamment). Certains fruits (sauf exotiques) ont particulièrement pâti de la situation : - 24,1 % pour l’abricot, - 30 % pour la pastèque, - 9,1 % en raisin. En revanche, le kiwi (+ 9,6 %) les petits fruits rouges (+10 %) et le duo clémentine-mandarine (+ 3,2 %) ont progressé sur la période. En légumes, les reculs sont moins marqués : - 9,2 % pour la mâche, - 8,2 % pour l’endive, - 6,4 % pour le radis. Les progressions sont plus nombreuses : chou-fleur (+ 29,9 %), patate douce (+ 14,7 %), citrouille-potiron (+ 8,4 %), concombre (+ 3,1 %), tomate (+ 1,8 %). Au global de l’année, la hausse des prix, plus marquée en fruits qu’en légumes, a été de 1 % et résulte des conditions climatiques adverses pour certains fruits comme l’abricot. Concernant les circuits de distribution fréquentés par les consommateurs, les évolutions sont contrastées. Le commerce on-line et les hard discounters ont bénéficié d’une progression des dépenses (fréquence d’achat et panier moyen plus importants). La situation est inverse pour le commerce traditionnel : les dépenses continuent de reculer pour les marchés et particulièrement pour les primeurs traditionnels, l’engouement post-covid pour ces formats n’exerçant plus.

P.G