Sommet de l'élevage
Les vaches iséroises font des podiums
Série en trois pour les vaches iséroises participant aux concours de race du Sommet de l’élevage : deux montbéliardes et une simmental ont terminé troisième de leurs sections respectives.
Cinq vaches laitières iséroises ont fait le déplacement pour concourir au Sommet de l'élevage à Cournon-d'Auvergne : quatre montbéliardes et une simmental. Trois sur les cinq sont revenues avec un podium.
Savatte, une jeune montbéliarde en deuxième lactation du Gaec du Marquet — qui avait fait championne jeune lors du dernier départemental — s’est hissée à la troisième place de sa série dans le cadre du concours interrégional montbéliard.
Même classement, en quatrième lactation, pour Optimisante de l’EARL de Ternan, qui avait été réserve grande championne adulte lors du départemental dans la Vercors l’été dernier. Cette vache, qui a également foulé le ring parisien du SIA, poursuit ainsi sa belle carrière.
« Elle produit beaucoup de lait, elle est en forme, elle est régulière », apprécie son éleveur, Guillaume Noël Baron, également président de l’Association des éleveurs de l’Isère. Déjà la belle se prépare pour le prochain Concours général agricole à Paris diffusant ainsi une certaine idée du bien-veillir des vaches. Seul petit hic selon son éleveur, Optimisante commence à s’y connaître en concours et aurait ses exigences.
De belles primipares
Deux primipares, Stéréo du Gaec aux Pis du By, et Sucrette, du Gaec de Sarapin, étaient également de la partie. « Ce qui prévoit un bel avenir pour la race montbéliarde car il y avait de belles bêtes en première lactation », constate Guillaume Noël Baron, qui est aussi juge de concours. Il convient surtout de souligner la performance de la simmental Suprême, du Gaec Vial Rostaing, qui termine troisième de sa section, en première lactation.
Guillaume Noël Baron dit particulièrement apprécier le Sommet de l’élevage pour son ambiance et la grande richesse de l’exposition, autant en élevage qu’en matériel agricole.
« On retrouve tout ce qu’on veut. C’est mon salon préféré et il est très bien placé au centre de la France pour attirer du monde de toutes les régions. »
Quant au concours, il remarque que peu d’éleveurs avaient finalement renoncé au déplacement à cause du risque sanitaire. Les cinq vaches iséroises avaient fait le transport ensemble jusqu’à Clermont-Ferrand, embarquant au passage les montbéliardes savoyardes.
Isabelle Doucet