À l’occasion du Sival, Salon des techniques du végétal spécialisé qui s’est tenu du 14 au 16 janvier à Angers, le CTIFL a présenté son bilan économique de la filière fruits et légumes à travers notamment la consommation des ménages.
Depuis 2021, une baisse des achats de fruits et légumes frais se ressent, en raison du contexte inflationniste ayant démarré à cette époque, et s’étant accentué les deux années suivantes. « Pour les onze premiers mois de l’année, nous observons encore une légère baisse des quantités achetées, malgré un niveau d’inflation revenu à une tendance normale », a souligné Anne-Laure Levet, directrice prospective et études économiques au CTIFL. Et de rappeler qu’aujourd’hui, seul un tiers des adultes et 10 % des enfants atteignent les recommandations formulées par les pouvoirs publics en matière de consommation de fruits et légumes par jour. C’est d’ailleurs pourquoi le Plan de souveraineté fruits et légumes comporte un volet sur la dynamisation de la consommation, « essentiellement à travers la consommation grand public, piloté par l’interprofession », a précisé l’experte. Dans le détail, les espèces de fruits les plus achetées restent la pomme, la banane puis l’orange. Toutefois, « ce sont des marchés relativement matures puisqu’ils ont des taux de croissance annuels moyens proches de zéro », a commenté Anne-Laure Levet. En revanche, les petits fruits rouges sont particulièrement dynamiques avec un taux de croissance de plus de 20 % par an. Côté légumes, la tomate, la carotte restent en tête des achats. Les choux enregistrent des taux plus dynamiques, autour de 5 %, mais également la pastèque, les champignons et les poivrons.
