La production française de maïs sera abondante cette année (13,475 Mt), permise par des rendements de 91,4 quintaux par hectare (q/ha) et surtout par une superficie de plus de 1,475 million d’hectares (+ 21 % sur un an).
Les maïsiculteurs devront financer des frais de séchage élevés car le taux d’humidité des grains est important : l’augmentation du prix de la tonne de la céréale (+ 10 €) en un mois ne suffit pas pour couvrir ces charges. Selon la Commission européenne, 60,4 Mt de maïs seraient récoltées cette année en Union européenne, soit 2,5 Mt de moins que la moyenne quinquennale. La Roumanie (7,5 Mt ; - 3,5 Mt sur un an) et dans une moindre mesure la Bulgarie (1,4 Mt ; - 1 Mt) font partie des victimes de la sécheresse qui affecte le nord du bassin de la mer Noire. L’Ukraine ne récoltera que 26 Mt de maïs (- 6 Mt sur un an) et n’en exportera que 23 Mt en 2023-2024, selon le ministère américain de l’Agriculture (USDA / - 6,5 Mt). Pour sa part, la France sera en mesure d’exporter 4,05 Mt de maïs à ses voisins européens (+ 11 % sur un an), selon FranceAgriMer (FAM) mais l’UE, structurellement déficitaire, en importera 19 Mt. Selon FAM, la collecte de blé bio serait inférieure de 54 % à l’an passé (195 000 tonnes ; versus 424 000 t en 2023).