Le nombre de veaux nés de mère laitière a diminué de 3,5 % en un an quand moins de vaches allaitantes sont également abattues.
Au cours des neuf premiers mois de l’année, 2 250 000 veaux sont nés de mère laitière, soit 81 000 têtes en moins que l’an passé (-3,5 % sur un an), selon l’Institut de l’élevage (Idele). Seuls 1 347 000 veaux destinés à l’engraissement sont nés (-53 000 têtes ; -3,8 %/2022). Ces baisses préfigurent des décapitalisations à venir et une nouvelle diminution de la production de viande au cours des deux ou trois prochaines années, surtout si les éleveurs cherchent à accroître les effectifs de leur troupeau. En 2023, les abattages de bovins ont d’ores et déjà diminué de 4 % par rapport à 2022 (-8 %/2021). Du reste, l’abondance des fourrages récoltés et le prix du lait incitent les éleveurs laitiers à réformer moins de vaches et à conserver des génisses supplémentaires. 3 346 000 vaches laitières étaient ainsi présentes au 1er octobre (-1,9 %/2022 ou -67 000 têtes). Au mois de mai dernier, les effectifs baissaient de 2,5 % en rythme annuel. Moins de vaches allaitantes sont aussi abattues. Les cours de la viande resteront durablement élevés même si leur évolution redevient cyclique. Semaine 45 (close le 5 novembre), le JB U côtait 5,36 €/kg éc (+ 1 %/2022 et + 21 %/2021), la vache U, 5,87 €/kg éc (+ 2 %/2022 et + 20 %/2021) et la vache O, 4,56 €/kg éc (-9 %/2022, mais toujours + 26 % /2021).
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