Sécurité routière
Mieux vaut prévenir que guérir

Morgane Poulet
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Le 26 mai, trois caisses locales de Groupama ont organisé une journée de prévention à la MFR de Chatte. Au programme, des rappels du code de la route pour prévenir les accidents.

Mieux vaut prévenir que guérir
Des rappels du code de la route ainsi que des conseils de prévention ont été apportés lors d'un atelier organisé par Groupama, à la MFR de Chatte.

Le 26 mai, trois caisses locales de Groupama* ont organisé une journée dédiée à la prévention sur les routes à la MFR de Chatte. Piloté par Centaure, l’atelier portant sur code de la route avait pour objectif de faire réviser les visiteurs qui, pour la plupart, ont passé le permis depuis de nombreuses années.
                                                                 
Sécurité
 
Grâce aux progrès technologiques, les voitures récentes sont équipées d’un bouton d’appel d’urgence, obligatoire dans les voitures neuves depuis le 1er avril 2018, se trouvant au plafonnier. Il peut être utilisé lors de situations d’urgence, comme lors d’une panne et pas seulement en cas d’accident. Son fonctionnement est simple : lorsque l’utilisateur appuie dessus, les secours (le 112) sont appelés automatiquement. Ces derniers interviennent, ou pas, en fonction des réponses fournies par les personnes se trouvant dans le véhicule. Ils communiquent avec l'habitacle par le biais du système audio du véhicule.
Lorsqu'un choc important est détecté par le véhicule, la carte SIM présente dans ce dernier déclenche un appel automatique au 112. Et la localisation de la voiture est transmise aux services d'urgence.
Et en cas d’accident, Centaure rappelle qu’il ne faut pas toucher une victime. Le seul cas où cela est possible est celui où la victime est au sol et se trouve dans une zone dangereuse, ou encore si son véhicule prend feu. Il faut impérativement appeler les secours et attendre leurs directives. Donc ne toucher une victime qu’en cas de risque de sur-accident.
 
Entretien du véhicule
 
L’entretien du véhicule est trop souvent négligé, ce qui provoque parfois des accidents. La pression des pneus est le principal problème rencontré. Elle doit être vérifiée une fois par mois, plutôt à froid, donc en ayant roulé moins de 5km. Si le pneu est chaud lors de la vérification, il convient d’ajouter 0,3 bar à la pression. Et si les participants reconnaissent ne pas autant vérifier la pression de leurs pneus, l’intervenant de Centaure rappelle qu’il y a un risque important à rouler avec des pneus sous-gonflés. En effet, ces derniers peuvent surchauffer et donc éclater. Mais avant d’en arriver à cette extrémité, ils procurent moins d’adhérence au sol, s’usent prématurément et provoquent une surconsommation de carburant. Néanmoins, les pneus sur le marché sont de bien meilleure qualité qu’il y a plusieurs années en arrière, ce qui limite très fortement le risque d’éclatement.

Morgane Poulet

* Les caisses locales du pays saint-marcellinois, de Vinay-Tullins et des Coteaux.

Les accidents de la route en chiffres

Le 31 mai, le ministère de l’Intérieur dévoilait le bilan de l’accidentalité routière en 2022. La mortalité routière avoisine celle d’avant-crise sanitaire.

Le ministère de l’Intérieur a publié les résultats de l’accidentalité routière de 2022, le 31 mai. Alors que la crise sanitaire avait contribué à faire diminuer le nombre d’accidents et de morts sur les routes, en raison notamment des confinements et des restrictions de circulation, la reprise progressive de la circulation a fait regrimper les chiffres.
 
Le niveau de 2019 rattrapé
 
En 2022, 3 267 personnes ont perdu la vie dans un accident de la route, en France. Un nombre qui rattrape celui de 2019, année d’avant-crise sanitaire, où il s’élevait à 3 244.
En ce qui concerne le nombre de blessés, il est estimé à 236 834, en diminution de 0,9 % par rapport à 2019. Le nombre de blessés graves est estimé à 15 956, soit -1,8 % par rapport à 2019.
Néanmoins, les autoroutes enregistrent une hausse importante du nombre de morts. La mortalité augmente de 12 %, passant de 263 tués en 2019 à 294 en 2022. Ainsi, l’accidentalité sur les autoroutes représente 9 % de la mortalité routière en 2022, contre 32 % en agglomération et 56 % sur les routes hors agglomération.

MP