Santé
L’Anses et l’ANSM ont choisi Lyon pour unir leur force

Léa Rochon
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Courant 2024, l’Anses et l’ANSM, deux agences de sécurité sanitaire, vont cohabiter dans un même bâtiment situé dans le quartier du Biodistrict de Lyon Gerland. La première pierre de l'édifice a été posée ce 19 octobre, en présence de tous les partenaires de ce projet.

L’Anses et l’ANSM ont choisi Lyon pour unir leur force
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) travailleront au sein d'un même bâtiment à partir de 2024. © Léa Rochon

Le projet trottait dans la tête de l’ancien directeur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) depuis 2016. Six ans plus tard, la première pierre de l’édifice a été posée. Le 19 octobre dernier, l’Anses et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) ont officiellement lancé la construction de leur futur bâtiment commun à Lyon, au cœur du Biodistrict situé à Lyon Gerland. Cet espace de 8 300 m², dont la livraison est prévue pour 2024, accueillera le laboratoire de Lyon de l’Anses et une partie de la direction des contrôles de l’ANSM. Son objectif ? Renforcer la dynamique entre les scientifiques, les vétérinaires, les pharmaciens et les médecins qui travaillent aussi bien sur la santé végétale, animale et humaine. Les cinq étages de l’immeuble rassembleront à la fois des laboratoires, des plateformes logistiques et techniques, des bureaux et des salles de réunion.

Un rapprochement à 36 millions d’euros

« En investissant dans ce nouveau bâtiment, l’Anses témoigne ainsi de sa volonté de se projeter sur le temps long à Lyon-Gerland avec de nouveaux moyens de travail et des activités scientifiques variées, et de pérenniser ainsi une présence qui remonte à plus de 50 ans », a confirmé le directeur général de l’Anses, Roger Genet. Au total, 80 agents de l’Anses qui travaillent sur l’antibiorésistance, l’épidémiologie ou encore les maladies neurodégénératives animales, seront rejoints par 70 agents de la direction des contrôles de l’ANSM. Ces derniers sont spécialisés dans la validation des lots de vaccins. Les agences seront notamment amenées à partager deux structures techniques : un laboratoire de biologie moléculaire et un laboratoire de métrologie. Le second laboratoire « servira à vérifier que nos équipements de mesure sont bien conformes à leurs spécifications, a détaillé Laurent Lempereur, directeur du laboratoire de Lyon de l’Anses. L’ANSM et l’Anses doivent faire ces vérifications tous les ans ou tous les deux ans, cela ne sert à rien d’avoir des équipements séparés. » La réalisation de cet important projet (36 millions d’€ TTC) a notamment été portée par la Métropole de Lyon (12 millions d’€). De son côté, la Ville de Lyon a apporté 2 millions d’euros pour la prise en charge des frais de démolition des bâtiments existants et de la dépollution du site.

Léa Rochon

 

Un rapprochement à 36 millions d’€

« En investissant dans ce nouveau bâtiment, l’Anses témoigne ainsi de sa volonté de se projeter sur le temps long à Lyon-Gerland avec de nouveaux moyens de travail et des activités scientifiques variées, et de pérenniser ainsi une présence qui remonte à plus de 50 ans », a confirmé le directeur général de l’Anses, Roger Genet. Au total, 80 agents de l’Anses qui travaillent sur l’antibiorésistance, l’épidémiologie ou encore les maladies neurodégénératives animales, seront rejoints par 70 agents de la direction des contrôles de l’ANSM. Ces derniers sont spécialisés dans la validation des lots de vaccins.

Les agences seront notamment amenées à partager deux structures techniques : un laboratoire de biologie moléculaire et un laboratoire de métrologie. Le second laboratoire « servira à vérifier que nos équipements de mesure sont bien conformes à leurs spécifications, a détaillé Laurent Lempereur, directeur du laboratoire de Lyon de l’Anses. L’ANSM et l’Anses doivent faire ces vérifications tous les ans ou tous les deux ans, cela ne sert à rien d’avoir des équipements séparés. »

La réalisation de cet important projet (36 millions d’€ TTC) a notamment été portée par la Métropole de Lyon (12 millions d’€). De son côté, la Ville de Lyon a apporté 2 millions d’€ pour la prise en charge des frais de démolition des bâtiments existants et de la dépollution du site.

Léa Rochon